À l’instar de tout artisan agricole, un apiculteur doit obtenir le label AB (Agriculture Biologique) pour pouvoir vendre miel et autres produits issus de la ruche sous l’appellation « bio ».
Les règles à respecter pour obtenir le label AB
Seuls les apiculteurs ayant été certifiés par un organisme agréé par les pouvoirs publics ont la possibilité d’utiliser le label européen AB sur leurs produits issus de la ruche. Cet organisme a pour mission de vérifier que l’apiculteur (qui en fait la demande) respecte la réglementation en vigueur et les normes de production biologiques.
En ce qui concerne le miel par exemple, les règles à suivre sont déterminées de manière précise : les ruches doivent être éloignées des sources de contamination susceptibles de nuire à la santé des abeilles ou à la qualité des produits, et les sources de nectar et de pollen environnantes (présentes dans un rayon standard de 3 km) doivent être « essentiellement » constituées de cultures biologiques ou d’une flore spontanée. Ces règles sont identiques pour les autres produits connexes comme la cire gaufrée par exemple.
Pourquoi le nombre d’apiculteurs bio est-il limité ?
Cette obligation d’être entouré soit par des champs biologiques soit par des fleurs non cultivées est la contrainte la plus difficile à atteindre, car il existe peu de territoires en France satisfaisant à de telles conditions en raison du nombre réduit de cultures biologiques (même si leur nombre augmente chaque année). Toutefois, d’autres règles doivent aussi être respectées par les apiculteurs bio, en matière de nourriture et de traitements apportés aux insectes de la ruche : les concentrations de produits chimiques administrés lors de la production doivent être réduites autant que possible.
En outre, les ruches sont elles-mêmes soumises à certains critères, car elles doivent être fabriquées avec des matériaux naturels ! Heureusement, il existe plusieurs aides financières pour accompagner les apiculteurs dans leur transition vers le bio…
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